L’ouvrage Francis Ponge et la robe des choses est le fruit des journées d’étude de décembre 2010 organisées à l’Université de Nice-Sophia-Antipolis à l’initiative de Béatrice Bonhomme et d’Odile Gannier, en présence d’Armande Ponge, dans le cadre du programme du CTEL (Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts vivants). Ces actes apportent des approfondissements nécessaires et utiles à certaines questions poétiques et critiques propres à l’écriture pongienne. Il s’agit d’en saisir « la qualité différentielle » [1] – à travers l’analyse de diverses pratiques signifiantes, notamment de la conception de la langue, de la relation à la peinture et plus largement aux arts plastiques –, pour en retracer le cheminement épistémologique, esthétique et éthique, ainsi que le rappelle l’introduction de Béatrice Bonhomme et d’Odile Gannier.
Cinq sections regroupant deux à quatre articles sont proposées : les trois premières s’intéressent à la poésie et à la poétique de Francis Ponge, et proposent des lectures thématiques, didactiques, poétiques, poétologiques et éthiques, soit des perspectives si diverses et différentes, que les trois notions « Lire/ Vivre/ Ecrire » proposées pour les rassembler peinent presque à les organiser. Les deux dernières sections de cet ensemble interrogent le dialogue de cette œuvre avec celles d’autres poètes, antiques (Lucrèce, Ovide) ou contemporains (Jaccottet, Sacré), puis avec les artistes (Braque, Chamson). Cet ouvrage offre un panorama vraiment suggestif de la variété des lectures possibles de cette œuvre et de l’état de la recherche sur la question, en attendant la parution des Actes du colloque « Politiques de Ponge » de mars 2012 (ENS Lyon et Université Lyon 3).
La première partie, intitulée « Lire / Ecrire » explore les différentes modalités que Ponge attribue à l’idée d’ « atelier ». Elle s’intéresse au dispositif du texte pongien, dispositif qui s’est montré fécond, comme le rappelle en ouverture Jean-Marie Gleize dans l’article intitulé « Nioque(s) ? », pour plusieurs générations de critiques et de poètes : ces deux façons d’être pongien n’étant pas incompatibles, pour qui est à la fois universitaire et poète. Comme l’écrit en effet Jean-Marie Gleize, l’œuvre de Ponge est tissée de « contradictions dynamiques [2] » et sa lecture entraîne des interprétations multiples, tant dans une perspective critique – des formalistes aux phénoménologues en passant par les textualistes et les généticiens – que dans une perspective de création – des avant-gardes aux démarches « néo-lyriques » [3] - sans oublier les entreprises singulières, poétiques et éthiques, de Jaccottet ou de Bonnefoy. Ce que Jean-Marie Gleize retient particulièrement de l’œuvre de Ponge, c’est aussi une réponse possible à la suggestion rimbaldienne d’une poésie objective, une préférence accordée à la prose contre les modalités du vers, enfin, une proposition de sortie des cadres génériques. Il prend pour exemple le texte Nioque de l’avant-printemps (1983), dispositif textuel d’éléments hétérogènes, complexifié à partir de 1967 par différentes publications, marquant le passage à une écriture « documentale » [4], ou laissant ouverte la perspective d’« un après la poésie » [5]. Ce texte a d’ailleurs inspiré à Jean-Marie Gleize le projet de la revue Nioques (le mot nioque proposant une sorte d’alternative au mot poème) : « une revue pour l’exercice et l’expérience de “sortie(s)” hors de ce champ, hors de ce que Ponge appelle, toujours dans La Fabrique du pré, “les impostures de la poésie” » [6].
Dans le deuxième article intitulé « Francis Ponge et Albert Camus : “une possible fécondation réciproque” ? Une réponse à travers la lecture de leur correspondance de 1943 à 1948 », Eveline Caduc montre qu’au-delà de l’estime et de l’amitié, mais aussi de certaines divergences, notamment idéologiques et politiques, Ponge et Camus se sont retrouvés un temps autour de la notion littéraire et philosophique de l’absurde, témoignant de préoccupations esthétiques et morales communes. Ils ont tous deux interrogés les questions de la vérité et du langage jusque dans leurs prolongements éthiques, même si les réponses qu’ils donnent à l’une ou l’autre à ces questions ont des inflexions différentes. Le mythe de Sisyphe dont Camus fait une figure de lutte, mais aussi de création, en est un bel exemple car il est relu par Ponge comme une sorte de découragement de l’artiste face à sa propre exigence, auquel on peut remédier par l’écriture, mais paradoxalement par une écriture de l’échec, qui pourrait annoncer, nous semble-t-il, certains des principes esthétiques et éthiques de Samuel Beckett.
Nicole Biagioli, dans « Lire-écrire avec Francis Ponge : didactique et poésie », propose de s’inspirer du dispositif pongien et de sa conception de l’atelier ou du chantier ouvert pour le transposer dans l’atelier d’écriture des élèves du secondaire. Elle propose ainsi une lecture particulière du prolongement politique que Ponge pouvait imaginer du travail poétique et langagier. L’article énumère les transpositions possibles de certains éléments de l’œuvre du poète dans la discipline didactique, puis dresse la typologie de l’étude de celle-ci dans les manuels scolaires de 1985 à 2011, montrant ainsi les atouts, mais aussi les dangers de la médiation auctoriale dans la relation didactique.
Enfin, avec un instructif article intitulé « Le sujet pongien : la chambre vide de Malherbe », Eric Dazzan esquisse une définition du sujet pongien à partir de Pour un Malherbe – texte complexe où le poète ressaisit ses propres recherches. Eric Dazzan décèle, dans cette œuvre particulière, deux pôles contradictoires : la revendication d’une autonomie du sujet et l’allégeance au donné originel. Il voit se refléter, dans cette tension, l’histoire, personnelle et collective, que peut constituer la langue française. L’influence des définitions cartésiennes et phénoménologiques du sujet sur la conception pongienne est à replacer dans le contexte historique des années quarante où se pose notamment la question de la poésie considérée comme un exercice spirituel. Elle détermine aussi la conception d’« une méthode pour désaffubler la poésie [7] », qui mise notamment sur la notion de doute pour garantir, à la fois, l’autofondation, toute cartésienne, du sujet, et son autonomie. Et aussi considérée l’affirmation de la singularité du sujet, jusque dans sa confrontation avec la pluralité collective, ou dans son dialogue avec une « figure absente », paternelle ou tutélaire.
La deuxième partie, baptisée « Vivre/Ecrire », explore différents aspects de « la poéthique pongienne ». [8]
L’article de Benoît Auclerc, « Le parti pris, une entreprise anti-mélancolique », nous incite à tenir compte de la tentation mélancolique chez Ponge, même s’il s’agit pour lui de la combattre, de la convertir en « rage productive », en tout cas de la traiter. Ponge rompt ainsi avec une certaine modernité post-romantique : en cela, Le Parti pris des choses (et les autres textes élaborés dans les années trente) forment une entreprise « anti-mélancolique » au sens où ils refusent le silence et l’abattement mais aussi la création définie en tant qu’aliénation. Une chute reste toutefois possible, et la « rage de l’expression » ne peut s’envisager que dans sa relation à un compte tenu de la tentation mélancolique. Ainsi, paradoxalement, le désenchantement, mettant en doute les pouvoirs de la poésie, ou le constat, désespérant parfois, de notre solitude devant la mutité des choses, ne se veulent pas désespérés et se transforment en rage de faire : ils se meuvent aussi en ambition, celle, en quelque sorte, d’une refonte totale de la langue.
« L’équation du silence chez Francis Ponge », de Filomena Iooss, s’intéresse à l’acte de nomination tel qu’il est exposé et examiné dans la poétique de Ponge, c’est-à-dire remis en question quand il est confronté au monde muet des choses. Il se présente comme décomposé, puis recomposé, selon des modalités - notamment ludiques - que la chercheuse compare, non sans audace, à la méthode scientifique, particulièrement à la méthode mathématique. Il s’agit bien, entre autres, de considérer les mots hors de leurs signification habituelles et, par eux, de redéfinir les choses. Mais cette comparaison trouve sa limite dans la spécificité du « syllabologisme » et de la rêverie étymologique propres à la poétique de Ponge, qui diffèrent du fonctionnement et de la résolution du problème mathématique.
Enfin, Alexandre Eyriès dans « Francis Ponge, une poétique du vivre / écrire », s’intéresse à certaines caractéristiques de l’écriture pongienne. Animée d’un mouvement propre, que procure une certaine jubilation langagière, elle rencontre par là même, paradoxalement, une expérience existentielle : la vie devenant « à la fois le sujet de l’écriture et son objet [9] » et la poésie se présentant comme un moyen de consigner les aléas du monde alentour et d’en inventer la diction. Le travail de la matière langagière constitue ainsi un rapport singulier au monde, fondateur d’une éthique cherchant à instaurer une interaction harmonieuse entre l’homme et le monde, hors des significations habituelles ou du figement conceptuel.
La troisième partie, intitulée « La matière des mots », pose plus directement encore la question de l’attention portée par Francis Ponge aux questions de langage .
C’est dans l’atelier du poète, ou plus exactement au cœur de sa fabrique poétique, que nous introduit l’article de Maria Cristina Pîrvu intitulé « Préparations et réparations poétiques – Dans la matière des mots, avec Francis Ponge ». L’article s’emploie à déconstruire deux dichotomies étudiées à partir du Verre d’eau et de ses variantes : celle qui relève de ce que Maria Cristina Pîrvu nomme « préparations » et « réparations » poétiques, et celle qu’elle définit comme une dichotomie entre la matière et les mots. Ces contradictions dynamiques sont étudiées dans la perspective d’une transformation du langage et par là du mouvement même de l’écriture. Elles incitent Maria Christina Pîrvu à s’intéresser particulièrement au travail de la matière des mots, en relation avec l’imaginaire, à la lumière des recherches de Bachelard dans La Poétique de la rêverie, afin de dessiner quelques lignes significatrices de la poétique de Ponge.
Odile Gannier, dans « Les perles d’Amphitrite : de la goutte d’eau aux bords de mer », observe la thématique de l’eau dans l’œuvre de Ponge dans ses différentes connotations, négatives de prime abord. Ce parcours permet de montrer différents aspects et miroitements du traitement poétique de l’eau, Bachelard à l’appui (L’Eau et les rêves). L’article établit également une comparaison entre travail de la matière par l’élément marin et travail de la langue et de la forme par le poète. Cette analyse nous rappelle que l’attention accordée par Ponge à certains objets du monde s’apparente peut-être moins à un inventaire qu’à une reconfiguration des rapports de ceux-ci entre eux - maillage dont l’élément aquatique pourrait être une des figures de liaison (de liant).
Les deux dernières parties étudient le dialogue entre l’œuvre de Francis Ponge et celles d’autres artistes. La quatrième section, « D’un poète à l’autre », envisage le dialogue de Ponge avec la littérature antique, notamment latine, puis les rapports qu’entretiennent avec Ponge les œuvres de Philippe Jaccottet et de James Sacré .
Pour commencer, l’article de Sylvie Ballestra-Puech intitulé « Entre De natura rerum et De varietate rerum : Ponge lecteur de Lucrèce », souligne l’importance de l’œuvre de Lucrèce aux yeux de Ponge. Prolongeant les travaux antérieurs sur la question, notamment ceux de Bernard Veck, ce texte nous rappelle judicieusement la dimension paradoxale de la réflexion de Lucrèce qui visait à transmettre sous une forme poétique l’enseignement d’Epicure, en dépit de la forte défiance de ce dernier vis-à-vis de la poésie. L’article montre ensuite que Ponge n’a jamais cessé de s’interroger sur les textes de Lucrèce, de 1933, année où il commence à le citer, notamment dans « Introduction au “Galet” », jusqu’au texte consacré à Braque en 1971 - texte qui est aussi une belle illustration de la poétique épicurienne. Ponge trouve chez Lucrèce la confirmation de l’idée de la poésie prise comme possible instrument de connaissance – mais d’une connaissance fondée sur la sensation, selon le postulat épicurien. Sans aucun doute, le rapport établi par Lucrèce entre l’espace d’expérimentation de l’atomisme et la création verbale a également passionné Ponge. La réflexion de celui-ci connaît pourtant plusieurs modalités marquées notamment par l’influence de Groethuysen (qui amène Ponge à opérer une synthèse entre Lucrèce et Ovide autour du motif de la varietas), et par les interrogations suscitées par la lecture d’Angoisse de Lucrèce du Dr Logre qui, à l’opposé de sa propre conception, associe Lucrèce et Pascal. Tout ceci conduit à faire de Ponge un précurseur d’une fine (re)-lecture au XXe siècle de l’œuvre de Lucrèce et de celle d’Ovide.
On complètera cet intéressant éclairage par le bel article de Bénédicte Gorrillot intitulé : « Surprise de Ponge : Ovide en plus d’Horace ? ». Rappelant que le rationalisme de Lucrèce et d’Epicure inspire celui de Ponge, cet article montre ensuite que Ponge est à la fois, comme ceux-ci, contre le mythe, le détour métaphysique qui biaise la confrontation de l’homme avec la vérité physique des choses, et tenté d’y recourir. Plus encore, ce texte suggère que le poète est, paradoxalement, du côté de Lucrèce et du côté d’Ovide, mais aussi du côté d’Horace, selon un art très pongien de faire jouer ensemble les contraires et, par là, de les concilier, sur un plan poétique (où intervient la notion d’objeu), esthétique (où resurgit, entre autres, la notion d’hybridité), et sur le plan culturel (où se combinent les références intertextuelles).
Pour continuer l’exploration de la constellation fraternelle des poètes gravitant autour de l’œuvre de Francis Ponge, les deux articles suivant proposent deux figures de filiation en quelque sorte, qui le reçoivent, chacune différemment, en héritage.
Gérard Farasse, dans « Philippe Jaccottet, lyrique impénitent », nous rappelle l’amitié qui unissait Francis Ponge et Philippe Jaccottet – alors jeune poète venu de Suisse pour s’installer à Paris – mais aussi leur semblable exigence littéraire. Née d’une estime réciproque, cette amitié a remarquablement résisté, dans son cheminement, aux inévitables divergences poétiques et aux éloignements, réels ou supposés. Si les deux poètes se rencontrent autour de l’idée d’un « lyrisme de la réalité » [10], le matérialisme et les positions « antimétaphysiques » de Ponge ne peuvent convenir à un Jaccottet davantage tourné vers l’expérience subjective et l’attention obstinée portée à la profondeur du visible. De son côté, Ponge ne parvient pas toujours à approuver l’évolution et les choix de son cadet, et n’est pas toujours sensible aux notes de son singulier lamento. Sur la question du langage également, cet article nous rappelle que les espoirs, fondés par Ponge, sur la possibilité de modifier l’esprit humain et, par-là, la société, par le travail de la langue, étaient considérés par Jaccottet comme une véritable utopie.
Béatrice Bonhomme, dans « Francis Ponge et James Sacré, une poétique de la relativité », interroge le lien qui unit l’œuvre de Ponge et celle d’un de nos poètes contemporains les plus « lyriques » et les plus nomades, James Sacré. Si celui-ci a participé en 1986 au Cahier de L’Herne sur Francis Ponge [11] , il ne se reconnaît pas pour autant dans la mission dont Ponge pourrait se sentir investi, et dans la posture d’autorité qui pourrait en être la conséquence. Mais il apprécie dans la poésie de son aîné le plaisir ludique qui conduit à l’essentiel : au poème comme objet langagier. Des passerelles se dessinent entre les deux œuvres, notamment en ce qui concerne les questions de créativité verbale, d’humilité dans l’approche des choses, d’attention portée au dictionnaire et de jeu humoristique.
La cinquième et dernière section, intitulée « D’un artiste l’autre », envisage le lien particulier qui unit l’œuvre de Braque et celle de Ponge, et la plasticienne Christine Chamson y explique sa relation à l’œuvre de Ponge.
Dans « Le processus comme modalité d’une pratique artistique chez Francis Ponge : l’exemple de Georges Braque », Frédéric Mandon propose d’envisager la peinture, non comme un exercice de critique d’art, mais comme un détour nécessaire à Ponge pour reconsidérer la poésie, comme on le lit avec intérêt. Ainsi, le poète interroge la pratique d’un peintre qu’il apprécie particulièrement, sa manière, cherchant, à partir des années quarante à saisir son œuvre dans l’instant de son émergence. L’entrée de Ponge dans l’atelier des artistes constitue une étape particulière dans la vie et la carrière du poète, étape qui l’aide notamment à formuler ce que Bernard Vouilloux nomme la nature « activiste » de sa propre entreprise [12] . En germe dans les textes des années vingt sur les végétaux, une réflexion portant sur l’atelier, la série, mais aussi le fragmentaire et l’inachèvement, se déploie de texte en texte, avec La Mounine, Le Carnet du bois de pins, La Fabrique du pré, Comment une figue de paroles et pourquoi - réflexion qui remet en cause une certaine esthétique du fini et la notion de texte conçu comme le produit d’une écriture aboutie.
Ce recueil d’articles se clôt sur un entretien avec la peintre et graveuse Christine Chamson mené par Bénédicte Gorrillot qui s’intitule « Dans l’atelier de Francis Ponge : autour de La Crevette dans tous ses états » et ouvre le débat sur les influences fécondes que l’œuvre du poète peut exercer aujourd’hui encore, et au-delà du seul domaine de la poésie. Pour Christine Chamson, la découverte émerveillée et l’immersion dans l’œuvre de Ponge se sont accompagnés paradoxalement du nécessaire oubli qui permet à l’artiste d’en transférer les données – la résonance – dans son propre langage au moyen de divers matériaux (gravures sur plexiglas, peinture à l’acrylique, dessin à l’encre et lavis) et de créer son œuvre propre. Outre L’Escarbre, qui figure en couverture, l’ouvrage reproduit La Crevette en gestation, série de dix-neuf gravures sur plexiglas réalisées en 1988 par Christine Chamson à partir de textes de Ponge.
En conclusion, l’ensemble de ces études très diverses souligne l’influence déterminante de l’œuvre de Ponge sur plusieurs générations de penseurs, de poètes, de peintres et d’autres artistes et, par là-même, il en rappelle l’éminente actualité.
Table des matières
- Béatrice BONHOMME et Odile GANNIER, Introduction
LIRE/ÉCRIRE : LE DISPOSITIF DE PONGE
- Jean-Marie GLEIZE, Nioque(s) ?
- Eveline CADUC, Francis Ponge et Albert Camus : une « possible fécondation réciproque » ? Une réponse à travers la lecture de leur correspondance de 1943 à 1948
- Nicole BIAGIOLI, Lire, écrire avec Francis Ponge, didactique et poésie
- Éric DAZZAN, Le sujet pongien : la chambre vide de Malherbe
VIVRE/ÉCRIRE
- Benoît AUCLERC, Le Parti pris, une entreprise anti-mélancolique
- Filomena IOOSS, L’équation du silence chez Francis Ponge
- Alexandre EYRIÈS, Le sujet pongien : la chambre vide de Malherbe
LA MATIÈRE DES MOTS
- Maria Cristina PÎRVU, Préparations et réparations poétiques. Dans la matière des mots, avec Francis Ponge
- Odile GANNIER, Les « Perles d’Amphitrite » : de la goutte au bord de mer chez Francis Ponge
D’UN POÈTE À L’AUTRE
- Sylvie BALLESTRA-PUECH, Entre De natura rerum et De varietate rerum : Ponge lecteur de Lucrèce
- Bénédicte GORRILLOT, Surprise de Ponge : Ovide en plus d’Horace
- Gérard FARASSE, Philippe Jaccottet Vies parallèles
- Béatrice BONHOMME, Francis Ponge et James Sacré, une poétique de la relativité
D’UN ARTISTE À L’AUTRE
- Frédéric MANDON, Le processus comme modalité d’une pratique artistique chez Francis Ponge : l’exemple de George Braque
- Christine CHAMSON et Bénédicte GORRILLOT, Dans l’atelier de Francis Ponge : autour de « La Crevette dans tous ses états »
Bibliographie
Présentation des auteurs
Table des matières
Pour citer cette ressource :
Marie Frisson, « Francis Ponge et la robe des choses, sous la direction de Béatrice Bonhomme et Odile Gannier », Publications en ligne de la SLFP, automne 2013. URL : http://francisponge-slfp.ens-lyon.fr/?Compte-rendu-La-Robe-des-choses