Dans une rencontre à Royaumont, rencontre d’intellectuels et d’artistes, on a insisté sur le mot Beauté, et brutalement on m’a demandé, Francis Ponge m’a demandé, ce que je pensais de la Beauté et, instinctivement, j’ai répondu que c’était maintenant une question qui me préoccupait. En effet, la veille, j’étais rentrée dans mon atelier, l’heure était matinale, le Christ en plâtre étendait ses bras sur tout un monde de plâtre et de bronze, qui ne demandait qu’à croire. Et ce matin-là, je sentais qu’une page [se] tournait ; mais ce qui était là, il fallait le faire ».
Valérie Da Costa, Germaine Richier, un art entre deux mondes, Éditions Norma, 2006, p. 96 (voir note 278).