Après avoir vécu la mobilisation à Rouen et la débâcle jusqu’au Chambon-sur-Lignon, Ponge est isolé du côté de Roanne, Lyon puis Coligny (Ain), vivant des assurances, puis de journalisme au Progrès de Lyon (pour lequel il écrit des « billets “hors-sac” »), enfin d’une activité de représentant en librairie (pour Seghers et Poésie, Tavernier et Confluences, etc.), couverture qui lui permet d’être en fait agent de liaison pour la résistance (Front national des intellectuels) : en pleine guerre et sous l’occupation, il connaît une première notoriété, celle qui l’accompagne jusqu’aujourd’hui, non sans malentendu [1] ».
M. F.