Je revois Jean Thibaudeau au début des années 1960. C’était un jeune homme d’origine populaire, fin, élégant, et très réservé. Il publie à ce moment-là un livre extraordinaire aux Éditions de Minuit : Une Cérémonie royale. Dans la sombre atmosphère du nouveau roman, c’était soudain une lumière très singulière, décrivant, avec une minutie enchantée, les fastes de la couronne britannique. J’ai proposé son admission au comité de Tel Quel, où il s’est montré un fervent partisan de l’œuvre de Francis Ponge. Le reste de nos relations appartient à l’Histoire ».
Pour citer cette ressource :
Philippe Sollers, « Hommage à Jean Thibaudeau. Partie II », Publications en ligne de la SLFP, automne 2017. URL : http://francisponge-slfp.ens-lyon.fr/?Hommage-a-Jean-Thibaudeau-Partie-194